Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Partagez
 

 peter

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Admin
Albus Dumbledore
Albus Dumbledore

PROFILMessages : 38
Date d'inscription : 09/02/2013
Année d'étude : Scolarité fini depuis très longtemps
Age : 91 ans

peter Empty
MessageSujet: peter   peter EmptyLun 18 Mar - 22:09

PASSÉ TROUBLE, AVENIR INCERTAIN



Aileen et Gaïl Pettigrew, n'eurent qu'un seul fils : Peter Pettigrew. Ces deux parents, sorciers, l'éduquèrent dans un univers bien distinct. Ne lui demandez pas ce qu'est-ce que l'électricité ou encore de l'électronique parce qu'il vous traitera de fou. Peter à vécut une enfance paisible, il ne manquait de rien du niveau matériel -les Pettigrew n'était pas riche, au contraire, mais il s'arrangeait toujours pour que leur fils ait ce qu'il voulait puisqu'il était enfant unique- Toutefois, la continuel absence de ses parents le renferma sur lui-même. À sept ans seulement, il restait chez lui, seul, sans gardienne tard le soir. Lorsque ses parents le déposait à la garderie magique, il fut rapidement jeté par ses pairs. Rapidement, les employés de la garderie notèrent ce problème aux parents à Peter. Aussitôt, ceux-ci s'acharnèrent sur leur fils, lui reprochant cette difficulté qu'il avait à s'intégrer aux autres. Le pire, c'était le père de Peter. En fait, il lançait son stress, sa fatigue et sa pression sur son unique fils. Imaginez donc la fureur qu'il a eue lorsqu'il a appris que son unique fils ne brillait pas comme ses coéquipiers et ne démontrait aucune particularité magique. Bien sûr, ces amis de classes ne réalisaient pas de grande chose. De minuscule mouvements d'objets ou encore de légères transformations de jouet en un autre plus convoité, mais Peter n'arrivait à rien. Il avait beau se concentrer et se pratiquer en cachette, il n'arrivait même pas à déplacement une minuscule cuillère d'à peine quelques millimètres -oui oui il vérifiait avec un règle- À l'âge de neuf ans, ses parents commencèrent à s'inquiétait sérieusement. Bien sûr, ils firent bien comprendre à Peter leur fureur, mais en dépits de cela, tout le monde autour du jeune homme se demandait s'il n'était pas un cracmol, cette honte chez les familles de sorciers. Le jour de ses dix ans, la situation devint problématique. « Pourquoi ne démontres-tu pas de talents magiques ? Pourquoi le seul fils que j'ai mis au monde c'est toi. Cet être abjecte qui ne sert à rien. Que vont dire les gens au département quand ils vont savoir ça. Je n'aurais plus aucun honneur. Toi ! Tu ne peux pas porter le nom Pettigrew. Tu le salis. Tu... » Aileen coupa son mari dans son élan. Elle le regarda dans les yeux le forçant à en faire autant. Oui, elle avait également porter sa fureur sur son fils, mais du jour au lendemain -un peu comme si elle s'était rendu compte de ses actes- elle avait commencé à aider son fils, à la soutenir face à son mari. « Sa suffit maintenant, je crois que tu en as assez dit pour la soirée. » Elle se tourna vers son fils. Celui-ci n'affichait aucune émotion dans son visage, mais une larme vint perler sa joue. Sa mère passa sa main affectueusement dans ses cheveux et lui offrit un doux sourire. « Peter, mon chéri, je crois que tu ferais mieux d'aller te coucher. Il commence à se faire tard. » Peter remercia sa mère et pris congé de son père. Personne n'était dupe, tout le monde savait que ce coup était supercherie monté de toute pièce par sa mère. Le gâteau d'anniversaire n'avait même pas été coupé. Sa chambre se trouvait juste à côté de la cuisine. Étendu sur son lit, il arrivait tout de même à entendre la discussion de ses parents. « Gaïl, sa suffit. Ce n'est tout de même pas de sa faute. » ; « Alors, tu vas me dire que c'est de la mienne ? » ; « Voyons, mais sois raisonnable un peu. Ce n'est qu'un gamin et tu es en train de déverser toute ta colère accumulée au boulot sur lui. » ; « Ne me dis pas ce que je dois faire et arrête de me répéter ce que la psychologue de la garderie t'a dit. Ce n'est qu'un tissu d'ânerie et tu n'y crois pas plus que moi. » ; «Et si c'était vrai ? Et s'il nous cachait ses dons ? Et s'il avait perdu ses dons par peur ? Et si... » ; « Alors, cela voudra dire qu'il est faible et je ne veux pas de faible dans ma maison. Je veux lui parler Aileen et tu ne m'y empêcheras pas. » Toujours spectateur par l'écoute, Peter se redressa en flèche. Il n'avait pas du tout envie que son père vienne le voir. Non, il ne voulait pas. C'était déjà trop pour une soirée. Il voulait passer le reste de sa soirée d'anniversaire en paix. Non, non non. Il entendait les pas de son père s'approcher. Non, non, non. Sa mère, quant à elle tentait de l'arrêter, mais personne ne pouvait arrêter Gaïl Pettigrew quand il avait pris sa décision. Non, non, non. La porte s'ouvrit à grande envolée. Non, non, non. Il avait fermé les yeux comme si sa prière aurait plus d'impact de cette façon. Non, non, non. Puis, un cri aigu de stupeur de sa mère parvint à ses oreilles. Non, non, non. Son père se retourna vers elle. « Quoi ? » Un étrange bruit fit surface et sa mère ria de contentement. C'est seulement à ce moment que Peter ouvrit ses yeux. Un spectacle stupéfiant se déroulait devant lui. Son père, dans le cadre de porte, de dos à lui, était recouvert de glaçage au chocolat. Il comprit. Son gâteau d'anniversaire avait dû traverser le couloir par magie et était maintenant étendu de tout son long dans le visage de son aîné. Sa mère triomphante glissa son doigt sur sa joue, prenant du glaçage au passage. « Dommage, un si beau gâteau. » Elle porta son doigt dans sa bouche. « Ce n'est pas moi, ni toi, donc forcement c'est Peter. N'es-tu pas content ? » Ricana t-elle.



« C'est très difficile... Mhh... Oui, d'accord... Gryffondor ! » cria le Choixpeau magique dans la grande salle. Peter se leva plus heureux que jamais. Il avait réussi. Il était à Poudlard. Il était heureux. De plus, il venait de rentrer dans la même maison que son père. À coup sûr, celui-ci allait être fier de son fils. Presque en gambadant, il se dirigea vers la table des rouges et ors qui applaudissaient son arrivée. Il s'assit à côté du jeune homme qui venait tout juste d'être repartie juste avant lui, un certain Potter. Il reçût une tape dans le dos d'encouragement d'un autre jeune homme de son âge qui avait été l'un des premiers à se faire repartir. La répartition touchait à sa fin et bien vite, tous, purent manger à leur faim. Après que Peter ait prit 2-3 kilos de plus, Dumbledore, le directeur, rappela les règles de l'école et donna congé à tout le monde. Peter se faufila dans la foule et suivi le préfet de Gryffondor de l'époque qui le mena, lui et d'autres compagnons de son âge, vers le septième étage, où logeait leur salle commune. Rendu dans son baldaquin, il s'empressa de rédiger une lettre à son père pour lui annoncer la bonne nouvelle et s'endormir aussitôt un sourire au visage. La réponse de son père lui revient une semaine plus tard. Celui-ci était fier de lui et il s'excusait de son comportement. Il se dirigea vers le cours de Botanique qui était jumelé avec les Serpentards. Tout ébranlé, il jubilait de joie intérieurement. Il laissait échappé quelques saut de joie en route pensant être seul. Enfin, son père le reconnaissait pour sa propre valeur, ce qui n'était jamais arrivé dans sa vie. C'était décidé, il ferait tout pour rendre son père fier de lui. Il allait être le meilleur à Poudlard, se faire plein de copains. Toujours en train de rêvasser, il fut bientôt en train de voler en l'air. Sous la surprise, il échappa ses livres sur le sol. Il ne pensa même pas à utiliser sa propre baguette qui était cachée dans sa poche. « Relâche-moi » Couina t-il faiblement à la bande de serpentard coupable de cette agression. Par réflexe, Peter tenta de se débattre dans le vide. Il avait maintenant l'air d'un fou et cette action fit tomber sa baguette à ses pieds. Un serpentard ramassa sa baguette ce qui cause l'hilarité générale dans le couloir. « Ça m'étonne que j'arrive à faire lévites cet énorme gnome. Il est si lourd qu'on pourrait croire qu'il rendrait le sort un peu plus compliqué, mais l'inexistence de son cerveau contre-balance son poids. » Peter n'arriva plut à dire un seul mot. Il était en colère contre lui-même. Cette joie qu'il ressentait quelques minutes auparavant avait disparu pour faire face à cette insécurité qui l'habitait depuis qu'il était venu au monde. Oui, il n'était pas beau, il était gros et moche, mais pourquoi le percutait-on toujours où il allait. Cela avait commencé à la garderie et maintenant, ici, à Poudlard. Il avait eu la décence de croire qu'ici ça serait différent. « Quoi ? Je n'ai pas bien entendu ? Tu essayes de parler ? Peut-être n'as-tu pas assez de jugeote pour être capable de simples paroles. » Il se débattit encore plus farouchement, mais il n'y pouvait rien. Il était pris au piège, là, incapable de rien, à se faire humilier dès la première semaine par ses compagnons de classe qu'ils devraient côtoyer pour les sept prochaines années. « Dépose le TOUT-DE-SUITE » Cette voix grave et autoritaire s'éleva de derrière le groupe d'élèves de serpentard. « Je n'ai pas peur de toi Potter » Le serpentard ricana. Le dénommer Potter leva sa baguette et la dirigea vers le serpentard. « Petrificus Totalus » Le serpentard se figea complètement et Peter retomba sur le sol. Un deuxième homme aux cheveux noir de jais lui tendit la main et lui sourit de toutes ses dents. « Ne t'en fais, tu vaux cent fois plus que ces pauvres serpentard. Au fait moi c'est Sirius Black, tu es Peter Pettigrew, c'est bien ça ? » Peter courba le dos légèrement et renferma ses épaules sur lui-même en ramassant ses livres. Oh oui, il était content, très content et remerciait intérieurement mille fois ces sauveurs, mais il était encore sous le choc de cette cuisante honte. « Oui » laissa t-il échapper dans l'ombre d'un murmure. Il constata que sa baguette avait disparu en parcourant le sol. Puis, cette même voix grave lui tendit sa baguette. « C'est à toi je crois. Moi c'est James Potter et lui là-bas... » il pointa un autre jeune homme de leur âge occupé à réanimer le serpentard que James avait pétrifié «... c'est Remus Lupin. Viens avec nous, aujourd'hui il faut être en équipe de quatre pour s'occuper d'une branchiflore. »




Cinquième année, l'année des BUSE(OWL), l'année de stress. Peter n'était pas très bon élève à l'école. Il avait toujours eu de la misère à ce concentrer et à côté de James et Sirius, avec qui il traînait vingt-quatre heures sur vingt-quatre, il était nul de chez archi nul. Les années avaient passées, il se sentait bien avec les maraudeurs, il était en sécurité et les fous rires ne manquaient pas. En deuxième, Sirius et James -parce que Peter n'avait rien remarqué du tout- avaient devinés que leur quatrième compatriote se transformait en sinistre bête assoiffé de sang à chaque fois que la pleine lune fessait surface. Les deux chefs du groupe avaient décidés qu'ils allaient aider Remus a passer à travers cette étape, et cela faisait maintenant trois ans qu'eux deux ainsi que Peter -qui, lui, avait absolument voulu faire partie de ce secret- s'exerçait en cachette à devenir des animagus non-déclaré. James et Sirius avaient toujours été plus qu'excellent, comme s'ils avaient un réel don naquis à la naissance, en métamorphose. Peter, quant-à-lui était du même niveau qu'un caca fondu. Il était l'un des pires de leur année. En cinquième année, les travaux que leur exigeait leurs professeurs dépassaient l'inimaginable. À chaque soir, Peter était fourré dans la salle commune des gryffondors et travaillait sur ces devoirs. Remus l'aidait souvent à en venir à bout. Pendant la fin de semaine, ils se consacraient uniquement à devenir des animagus. Tôt au début de l'année, Sirius et James réussirent cet exploit incroyable. Peter eu plus de difficulté. Il avait le stress des études et le stress de ne pas réussir, de décevoir ces amis. Il avait tellement peur de ne pas en venir à bout qu'il se mettait à croire qu'il ne réussirait jamais. « Sirius, James...je vous le répète, je suis une cause perdue. Je ne réussirai jamais. » Haleta t-il au sol. Le soleil se cachait peu à peu dans le sol. « Tu ne réussis pas parce que tu penses que tu n'y arriveras jamais. Enlève cette pensée de ton crâne. » Peter se releva une nouvelle fois, il avait chaud, il était en sueur, et ce, bien que le froid s'infiltrait peu à peu dans les murs du château. Il ferma les yeux et se concentra. Il devait chasser cette idée de sa tête. Au plus profond de lui-même, il continuait à avoir cette peur de décevoir ces amis et de regarder ces amis partir lors des soirées de pleines lunes sachant qu'ils allaient s'amuser et partager des souvenirs uniques ensemble... sans lui. « Calme toi Pet' respire calmement et métamorphose simplement ton bras droit. » Dit Remus calmement. Il assistait à leur pratique à chaque fin de semaine. Il venait la plupart du temps avec un livre et ne passait pas souvent de commentaire. « Oui, bonne idée, essaye de te transformer, mais une seule partie du corps à la fois. Tu es capable Pet'. On croit tous en toi. » Peter ouvrit les yeux et vit ces trois meilleurs amis lui sourire et le regarder avec tant d'espoir dans leur yeux. Il referma les yeux. Sa main droite devint tout à coup une minuscule petite patte. « L'autre bras à présent, tu es capable. » Aussitôt dit, aussitôt fait. Son deuxième bras devint une pâle copie de celui de droite. Puis ses deux jambes. (Franchement, c'était un spectacle assez bizarre) Puis son corps. Il ne restait plus que sa tête et le tour était joué. Au loin, ils les entendaient, ses amis, lui souffler des mots d'encouragement. Il ne pouvait pas les décevoir encore une fois. Il voulait réussir. Il devait réussir. Puis il le fit. Il compléta sa métamorphose. Quand il rouvrit les yeux, il voyait ses amis, comme des géants, qui l'acclamait. James le prit dans ses mains et le porta sur son épaule. « Queudver ! Je savais que tu y arriverais. » ; « Tu as réussis ! » ; « Bravo, mec ! J’inaugure officiellement cette journée comme étant la journée où les mauradeurs, Lunard, Queudver, Conedrue et Patmol, ont réellement vu le jour » Remus -qui avait lâché son livre- et Sirius était tout près et lui flattait le dos. Il était bien, content, apaisés. Il pourrait assister à la prochaine transformation de Remus en lui compagnie et s'amuser comme un petit fou. Il perdit sa concentration pendant deux petites secondes et revint ce gros grassouillet qu'il était. Remus et Sirius étaient si près de James que quand il reprit forme humaine, Peter renversa ses trois amis sur le sol. Voyant ce spectacle, tous les quatre rirent en coeur.




Fin septième année. Houlà. Une chose était certaine, Peter Pettigrew avait changé. Il n'était plus ce grassouillet d'autrefois. Il était rendu gringalet et avec une assez bonne tête. Il avait mûrit. Bien sûr, il était toujours ce garçon à traîner en arrière de Sirius et James, mais il était maintenant capable de s'imposer, d'avoir une opinion, d'être capable de se défendre. Il était rendu une sorte de génie en métamorphose accotant ses deux amis suite à sa réussite en tant qu'animagus. Grâce à ses notes dans ce domaine, il avait déjà une place assuré au ministère de la magie dans le même département que son père, les transport magiques, qui consiste à la base à dématérialisé son corps à une place et à le faire ré-apparaître à un autre endroit. Il avait plus de confiance en lui et avait cessé de marcher avec les épaules voûté contre lui. Il était toutefois toujours aussi maladroit. Pourtant, il avait cette impression que tout lui réussissait dans la vie : les amis, la famille (puisqu'il s'était réconcilié avec son père) et son avenir. Bref, pour lui, tout lui réussissait sauf en amour. Tout le monde à Poudlard le considérait encore comme ce gros bonhomme qui ne fait que suivre ces trois amis tapis dans l'ombre. Il n'avait encore jamais embrassé personne. Pauvre petit. Et en ce moment, il regardait à longueur de journée James embrassé Lily et Sirius en faire de même avec Dorcas. Alors, il fit ce qu'il croyait être la bonne façon d'attraper une fille dans ses filets lorsqu'il vit passé Magdelena Rosier, une fille d'un an sa cadette qu'il trouvait extrêmement jolie. Il lui demanda de sortir avec lui, mais avant qu'il puisse lui demander quoi que ce soit, cette dernière le prit par le collet et les enferma tous les deux dans un placard à balais le plus près d'eux. Lena colla son oreille contre la porte et semblait écoutait ce qui se passait à l'extérieur. Voyant là une merveilleuse occasion, il l'embrassa direct. Tout de suite, elle le repoussa. « Nom d'un gnome, mais qu'est-ce que tu fais bon sang ? Et qui es-tu au juste ? » Murmura t-elle aussitôt. Déstabilisé, il ne comprenait pas dans quelle situation il venait de se fourrer. Elle l'avait emmené dans cette armoire à balais pourtant pour être près l'un de l'autre et dans le noir... non ? « Je...eh... Tu ne sais pas qui je suis ? » Bredouilla t-il rapidement. Soudain il entendit une voix à l'extérieur. La voix d'un homme arrogante, plus arrogante que James Potter dans ses pires moments si cela se pouvait. La Serdaigle, qui avait cessé de respirer pendant que le jeune homme passait tout près d'eux dans le couloir, reprit son souffle et quitta le placard à balais. « Oui, oui je sais qui tu es. Tu es Peter Pettigrew, c'est bien ça ? Et en quel honneur Peter Pettigrew décide t-il qu'il m'embrasse sans mon consentement ? C'était très malpoli, tu t'en rends compte j'espère ! » Elle ne cria pas, elle le regardait calmement. Peter aurait préféré qu'elle crie. Il se sentait encore plus honteux dès à présent. Il l'a trouvait bizarre. N'importe qui lui aurait crié après dans de telle circonstance, mais pas elle... « Je suis désolé, je pensais que... » Arriva t-il finalement à dire. Il baissa les yeux au sol, il n'arrivait plus à tolérer son regard. Il avait honte, pourquoi avait-il pensé qu'il avait le droit de toucher une si magnifique créature. « Tu sais, tes amis, James Potter et Sirius Black, ce n'est pas en agissant comme eux que tu vas réussir. » Comme eux, comme eux, comme eux. Ce mot résonna si durement dans sa tête qu'il en eut mal. Il ne voulait plus être cette ombre dans le tableau. Il en avait assez. Il voulait avoir une vie bien distingue d'eux. Il ne voulait plus être comme eux. La colère monta en flèche à l'intérieur de lui. « J'en ai marre. Je ne suis ni James, ni Remus, ni Sirius. Pourquoi personne ne comprend que je ne suis ni aussi grand, ni aussi beau, ni aussi courage et fort, et surtout ni aussi exceptionnel qu'eux. Ce n'est pas parce que je me tiens avec eux, que je suis eux ! Pourquoi personne ne comprend ça ? Personne ne me reconnait pour ce que je suis, puisque je suis ami avec eux. Pourquoi personne ne me comprend ? Pourquoi... » Il plaqua sa main contre sa bouche. Il venait de révéler ses plus profonds désirs à une pure étrangère. Il était foutu, elle allait tout dire et il n'aurait plus d'amis. Il fut alors surpris de sentir la main de la jeune fille sur son épaule. Il leva les yeux vers elle. Celle-ci avait un grand sourire aux lèvres. « Alors, prouve le ! » Penaud, il resta dans ce couloir pendant un bon dix minutes, seul, à n'y rien comprendre. Aux fils des semaines, il se lia d'une forte amitié avec la jeune fille qui était toujours là pour l'écouter et vice-versa. Elle devint peu à peu la plus chère à ses yeux.

(...)

A présent, il est agent double pour les magemort. Dans son coeur, il est un peu plus chez l'Ordre du Phénix (pour le moment) Oui, il donne des informations aux mangemorts, -il n'a pas encore vu Voldemort seul à seul- mais elles sont superflues considérant qu'il connait absolument tout de l'Ordre. Quant à l'Ordre, cela lui arrive de plus en plus de donner son opinion. En fait, il tente de leur donner des conseils sachant les plans de l'ennemi, mais ses avertissements passent souvent dans le beurre. Après tout, n'est-il pas qu'un simple meuble dans une pièce. Oui, il est là et on peut se cogner contre lui, mais on finit par l'oublier dans le décor.
Revenir en haut Aller en bas
https://remembrall.keuf.net
 

peter

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: the beginning :: sous le choixpeau-